Entretien avec Manoelle MARTIN

Le 30 juillet 2020, j'ai eu un entretien avec Manoelle MARTIN. 

Manoelle MARTIN est la vice-présidente en charge des lycées et de l'orientation.

Cet entretien téléphonique m'a permis d'apprendre davantage d'informations sur le secteur de l'Oise. Puisque l'Oise est l'un des premiers clusters.

Le département de l’Oise a commencé à prendre en considération l’ampleur de l’épidémie vers le 21 février 2020.

Voici quelques questions/réponses de l'entretien téléphonique avec Manoelle MARTIN.

  • Comment avez-vous appréhendez le début du Covid-19 ?

Le département de l’Oise a suivi les décisions étatiques très ponctuelles puisque la crise a commencé à Crépy-en-Valois. Les élus ont été convoqués par Monsieur le Préfet pour expliquer avec la Rectrice les procédés à adopter pour maitriser le cluster. La fermeture des établissements scolaires a été l’une des premières mesures contraignantes pour stopper la pandémie.

A ce moment-là, dans l’Oise, il était question de 9 clusters. Les communes concernées se situaient notamment dans le Sud de l’Oise : Crépy-en-Valois, Lamorlaye, Lagny-le-Sec.

Dans ces clusters, uniquement dans les communes impactées par le Covid-19, il a été décidé de fermer les lycées.

  • Comment atténuer l’inquiétude des administrés du Département de l’Oise, car le Département de l’Oise avait l’un des 1ers clusters de France ? 

La Région n’était pas en contact direct avec les administrés, c’est principalement le Maire et les services de l’Etat qui ont géré cette inquiétude. Ce ressenti face à la propagation de l’épidémie par les administrés était canalisé par le préfet de l’Oise, Monsieur Louis-Le-Franc et le directeur générale de l’ARS, basé à Lille

Leurs actions : Ils ont essayé de rassurer les parents des enfants scolarisés, notamment les parents et les enfants où les professeurs exerçaient dans une commune non-cluster et qui accueillaient des élèves dans les communes clusters.

En sachant, qu’ils n’avaient aucune connaissance du nombre de cas qui pourrait se révéler positif dans les communes clusters.

Pour arrêter la propagation du virus, les parents et professeurs des communes clusters ne sont pas allés travailler puisqu’ils pouvaient mettre en difficulté l’établissement scolaire mais surtout d’autres personnes, dans le cas où ils seraient atteint par le Covid-19.

  • La mise en place des dépistages.

La notion des dépistages était assez facile. Toutes personnes suspectes se rendaient à Amiens pour se faire tester. Si elle été positive, celle-ci devait rester 15 jours chez elle en quarantaine ainsi que ces proches qui étaient testés. Si les personnes se révélaient être négatives au Covid-19, elles continuaient leur vie normale.

Les personnes qui ont été en contact avec le Covid-19, donc testé positive devaient aussi rester en quarantaine.

Voici quelques informations qu'il m'a été apporté pendant cet entretien,

Si vous avez des questions n'hésitez pas les poser dans les commentaires, 

Prenez soin de vous et de vos proches,

Sortez masqué.



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